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FREE AS A DOG

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05/03 – 11/03/18

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Ca m’a fait chaud au coeur, les messages reçus la semaine passée après réception de la newsletter. Merci encore à ceux qui ont pris le temps de m’écrire quelques mots… C’est motivant.

Cette semaine, je reviens donc pour présenter quelques idées de découvertes culturelles.

EXPOSITIONS

Depuis fin janvier, l’Académie Royale des Beaux Arts accueille l’exposition “Ex.pdf: Exposer les écritures exposées”, par le collectif Radieuse, né au sein de l’Aca.
Protocole intéressant : proposant des oeuvres diverses pour être ensuite détruites… La décision de savoir quelles sont les oeuvres présentées se prend par jeté de dés… les expositions peuvent avoir lieu intra muros mais également en-dehors, voire dans l’espace public. Bémol : la communication n’est pas hyper claire quant aux prochains événements et le lieu…

Je m’en voudrais de ne pas citer les deux événements dont j’ai discuté hier lors de mon émission sur Radio Panik (“Ohne Titel”, une émission sur la scène artistique indépendante, lancée en octobre) :

Samedi 10 mars, c’est une fête musicale pour la sortie de résidence de l’artiste Paul Destieu, aux Ateliers Claus, avec LaDrache, Trevor Wishart, Geoff Leigh et Makoto Kawabata.

Le 11 mars, le vernissage de l’expo “The Taste of difference’ à l’Espace 51 qui propose de nous faire découvrir le travail d’artistes qui sont trop souvent stigmatisés et donc ont moins de possibilités que d’autres de montrer leur travail. J’ai longuement discuté avec les curateurs de l’expo : Chinara Moukhametova et Rodolphe Coster et tu peux écouter cela ici.

Le 11 mars également : je t’avoue me poser des questions sur l’expo “Insecure” dont le lieu n’est communiqué que par téléphone (ça donne une petite touche “soirée Bulex, années ’90”)… Aucune explication à part une longue liste de noms d’artistes et le fait qu’il y aura de la musique. Le thème s’il y en a un, les disciplines, le choix curatorial… Rien n’est indiqué : ça donne un peu trop l’impression que l’on attire par le côté mystérieux. Et, d’expérience, la longue liste de nom est en général là pour s’assurer doublement que le monde viendra, puisque chaque artiste va ameuter son réseau… C’est mignon mais c’est cousu de fil blanc… Ou alors les organisateurs se sentent trop… insecure quant au fait que les gens vont venir à un truc qu’ils organisent ?

Dommage que les artistes ne soient pas du tout mis en avant. J’ai quand même googlé quelques noms au hasard et rapidement je me rends bien compte que la qualité est potentiellement là. D’ailleurs, parmi les artistes je vois le nom de Eric Vanuytven, qui faisait partie de mes propres choix curatoriaux pour une expo, il y a quelques années.

Garder le côté mystérieux n’empêche pas de donner un peu d’images ou de sons… ou de trouver une façon originale de parler de chacun…

Bref, passons…

CINEMA

En cinéma, il y a pas mal de choses à découvrir aussi et ça peut ne pas trop te ruiner, en plus.

D’abord, Offscreen festival bien sûr ! C’est déjà la 11ème édition de ce festival qui n’inclut pas de compétition et de prix, mais qui invite le public à découvrir des films atypiques. A voir au Nova, mais aussi au RITCS, à Bozar et à la Cinematek. Cette année plusieurs thèmes et réalisateurs sont à l’honneur.. je note avec un frisson et une délectation la thématique des vampires (Vampires Suck!”) dans le programme et des tas de films de série B à découvrir sur la question….
Et un trailer old school comme je les adore : avec un “voice trailer” pour donner envie de voir le film et présenter les noms des acteurs… (dommage que cela ne se fasse plus….)

Si tu préfères voir des films de non fiction, c’est la 6ème édition de Echoes of Ji.hlava IDFF. le Ji.hlava International Film Festival est le plus important festival d’Europe centrale et de l’Est. Les “Echoes” sont des séances organisées à travers le monde pour présenter certains des films de la dernière édition.

Pour l’écho bruxellois (du 5 au 11 mars), le Cinéma RITCS (de l’école de cinéma néerlandophone, sur la rue Antoine Dansaert) est de nouveau de la partie pour accueillir les séances. Également de la partie : le Cinéma des Galeries, du Cercle des Voyageurs et du Parlement Européen. C’est d’ailleurs là que le film du jeudi 8 mars est à découvrir : un documentaire thèque “The limits of work”, en présence de la réalisatrice Apolena Rychlíková et de la journaliste Saša Uhlová, protagoniste principale du documentaire, pour une séance de questions et réponses (cette séance est gratuite, mais inscription obligatoire).

Le 8 mars, toujours, au Cinéma des Galeries, l’entrée est également gratuite pour découvrir et discuter autour du film “Mes chères études” de Emanuelle Bercot et de la prostitution des étudiantes, suite à l’affaire de la publicité pour un site de rencontres de “Sugar Daddy”, il y a quelques mois près du Campus de l’ULB. J’ai d’ailleurs appris que la nana du Sugar Daddy est appellée Sugar Baby… Oh logical…

A Etterbeek, l’association TransiStore propose la projection d’une enquête de Marie Maurice “Toxiques Fringues”. Entrée gratuite également et suivi d’une conversation sur ce que l’on peut faire à notre niveau…

Le collectif Ciclope propose, à partir de jeudi, une thématique ciném autour de l’école : découvrir des films du monde entier autour de la thématique. Pour chaque invitation, le collectif ne communique que le pays de production, la langue et la longueur du film. Cette semaine, c’est France/Syrie et ça dure 48 minutes et ce sera en arabe sous-titré anglais. Ta curiosité devrait te porter jusqu’à La Buissonière, à Saint-Gilles.

Le 9 mars, le Pointculture de l’ULB présente gratuitement le Kino Loop #2 : du cinéma non stop gratuit avec des films autour de la ville. A découvrir parmi les 4 propositions le film “Porte à Porte” de Delphine Duquesne : 7 rencontres qu’elle a faite en allant dans une rue de Bruxelles, d’un quartier qu’elle ne connaît pas…

Le 10 mars, c’est une nouvelle projection du film “Le Chantier des gosses” qui est programmé à l’AlléeduKaai… j’avoue ne pas encore avoir vu ce film très populaire qui nous montre des images des Marolles dans les années ‘50. Je pense que, comme pour toutes les projections passées de ce film, il y aura du monde… Au-delà des images du Bruxelles d’autrefois, le film nous montre aussi un temps où les gosses jouissaient d’une plus grande liberté … ça fend le coeur de constater que ce n’est plus le cas aujourd’hui… Et ce n’est pas la faute aux écrans…  Ils sont les premières victimes du fait que nous sommes prêts à brader de la liberté pour plus de (sentiment de) sécurité…

J’espère que les prochaines générations d’enfants retrouveront la liberté…

Il y a plein d’autres choses au programme de la semaine… J’ai pas vraiment parlé musique cette semaine, mais check le calendrier pour te donner des idées !

Yelyam

English

This week I speak about 4 exhibitions or art events that are worth checking:  there’s the one called “Ex.pdf: Exposer les écritures exposées” and it’s held at the Académie Royale des Beaux-Arts. Well I believe so, it’s not that clear. I think there’s something going on today. Again unclear. Also it seems that this several months events has different artists and art work exhibit followed by a destruction of the work, and that each time it could be in a different place, but again all unclear.

Fortunaetly, I know a bit more about the event on Saturday the 10th March at Ateliers Claus: it’s the end of the art residency of Paul Destieu, who comes from Marseilles. The night will be about discovering his work but also sounds and music from other artists: LaDrache, Trevor Wishart, Geoff Leigh et Makoto Kawabata. 

On Sunday the 11th March, it’s the opening of “The taste of difference” at Espace 51 an art gallery against stigma that invites and promote the work of artists who may have more challenges than other to exhibit their work. This time it’s 6 artists who all had to flea their country and find refuge here. But besides that they came with knowledge and culture that are worth getting to know and discover… The curators are Rodolphe Coster and Chinara Moukhametova. 

I’m also mentionning the exhibiton “Insecure” but mostly because I’m a bit wondering what is it about and quiet critical of the fact that they keep the location “secret” (they only give a phone number to find out, like old time Bulex Parties, so why not) and they only give a – very long – list of names of the artists that are showing their work but nothing about who those artists are, why should be bother to come and check… It looks more like : “I gather as much people as possible, so they will call their own network, I don’t give the location, so people will get curious about the event and I’m sure that it will be crowded. Because, I’m too insecure about the choices that I make and about the fact that anyone would actually show up in an event that I organise“.  I know, I’m mean on that one or too harsh. But the communication style is not fair to the artists. At the end, a lot of people will get their out of curiosity for not the reasons you want them to be curious (the art works).

There’s also a big choices of movies to see!

Offscreen festival is here again showing us all bizarre movies. I might be getting to Nova (or RITCS, Bozar, Cinematek) to check the films on the thematic “Vampire Sucks!”..

There’s a lot of non fictionnal movies too:  the ones at the Echoes of Ji.hlava IDFF. The Ji.hlava festival is the most important one in Central and Eastern Europe and they also organise “echoes” in other cities around the world. 

There’s two movies that are screened specifically for the International Women’s day: at Cinéma des Galeries : Mes chères études, about student’s prostitution to pay the studies and “Toxic Fringues” about girls who can’t study because they work in factories to make clothes for other girls…. Both screenings are entrance free and are followed by a conversation.

At Alleedukaai on Saturday, I might finally have a chance to see “Le Chantier des Gosses” filmed in the Marolles in the fifties. About a time when Brussels was under construction, which is nothing new but also a time when kids used to play in the public space. Free as birds… I wished for the new generations of kids to have that kind of freedom again…

Yelyam

Cover Picture : Dog Graffiti, Mont des Arts, Brussels – March 2017

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