GUIDE : LES SORTIES À BRUXELLES

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MISE A JOUR : 17/05/2019

Où sortir dans cette ville : c’est la question que se posent les Oiseaux de nuit fraichement arrivés dans la nuit : soit parce qu’ils viennent d’atteindre l’âge à peu près légal de sortie, soit parce qu’ils viennent de débarquer en ville (temporairement ou plus si affinités), soit parce que leur poussin est un peu plus grand et peut parfaitement passer quelques heures avec un baby-sitter ou même seul.

Ce guide tente de brosser un paysage des sorties bruxelloises (retiens quand même que le mot-clé de cette phrase est tente…).

Le menu de l’article est le suivant :

• Boîtes de nuit
  • VIP’s club
  • Communities club
  • DJ’s Temple
• Bars
  • Centre
  • Ixelles
  • Saint-Gilles
• Scene alternative
• Concept Parties

BOÎTES DE NUIT

J’ai pensé qu’il était inutile de débuter par la liste des boîtes de la Ville. L’âge d’or des clubs est bel et bien passé, la plupart des clubs à Bruxelles sont très “mainstream”, à l’exception du Fuse. Puisque ce n’est pas le top de la liste, c’est donc très paradoxalement que je commence par là…

Je pense que le plus simple pour donner un aperçu est de diviser les clubs en plusieurs catégories :

Clubs VIP

Ils sont réputés pour leur superbe décoration : “luxueux”, “glamour”, “fabuleux” sont des adjectifs qui servent souvent dans les descriptions de ces endroits. Il semblerait qu’ils investissent généralement plus dans le décor que dans le salaire du DJ (sauf quand ils invitent une star).

Le public qui fréquente les clubs est considéré comme BCBG et il y a toujours une zone VIP où l’on peut réserver une table à condition de consommer quelques bouteilles d’alcool.

La musique est relativement mainstream, un peu ce qui passe sur les radios de la bande FM. On peut trouver de l’électro (mais plutôt David Guetta ou Laurent Garnier que ce que l’on écoute au Watergate ou au Berghain), il y a des soirées R’n’B ou encore Hip Hop (qui passeront au mieux le dernier 50cents que le dernier mix de Gilles Peterson).

Quels sont les clubs de cette catégorie ? Le Spirito et Le Mirano Continental (à noter que ce dernier est fermé pour travaux et  qu’il devrait réouvrir à l’automne 2019).

Les bâtiments valent le détour sachant que le Spirito est une ancienne église et le Mirano un ancien cinéma !

J’ajoute à la liste le Bloody Louis. Le club attire une clientèle plutôt jeune (voire très jeune) qui semble ravie d’attendre longuement dans la file qui déborde sur le trottoir de la très chic avenue Louise.

On peut également citer le Sett Club idéalement situé dans le superbe site de Tour et Taxis. Citons également le Birdy pour les oiseaux de nuit à la fois sophistiqués et urbains/hip hop…

Un autre club, très connu depuis des années est nommé les Jeux d’Hiver, au milieu du Bois de la Cambre. Le club fait danser des générations de jeunesse dorée bruxelloise (et plus particulièrement uccloise) depuis 1988 !

Il y a quelques années, le Jalousy Private Cocktail Club a ouvert ses portes. Bon, tout est dans le nom, et leur concept c’est qu’il faut donner un mot de passe à l’entrée pour pouvoir entrer. . En gros, vu que tout mon concept est que je ne suis pas sur la Guest List, tu comprendras que je ne vais même pas tenter d’essayer…

Clubs “communautaires”

Fallait bien que je trouve un terme pour définir ces clubs. Disons que quand on pense à ces endroits, on a directement une image du type de personnes qui va le fréquenter, même si ce n’est pas exclusivement ces personnes-là qui s’y rendent.

Par exemple, le You Night Club est connu pour attirer les plus jeunes générations. Pour les générations des 30 ans et bien au-delà, Le Cactus devrait faire l’affaire, un peu une version ”électro” du Nostalgia Club et sa musique disco.

Si tu cherches des lieux LGBTQIA+, tu devrais trouver ton bonheur. Traditionnellement, certains soirs de la semaine (le dimanche) a toujours été réservé à la scène gay. C’est par exemple le cas des You Gay Tea Dance (au You précité). Ou encore les très réputés soirées La Demence (un dimanche par mois au Fuse), et plus récentes les soirées Bénédictions – rituels exceptionnels (à présent organisées au C12).  Cela vaut la peine d’aller faire un tour du côté du  Sunset Club (rue des Riches Claires), Chez Maman ou le Cabaret Mademoiselle. Je parle dans la section “concept parties” d’autres initiatives LGBTQIA+, mais tu peux aussi te rendre au café associatif Rainbow House pour en savoir plus et découvrir les soirées à ne pas rater.

DJ’s temples

Si tu cherches un style musical particulier, servi par un DJ réputé, il faudra sans doute te rendre dans d’autres clubs de la Ville, réputés plus alternatifs.

Le plus ancien et le plus connu et sans doute le seule et unique à Bruxelles est sans aucun doute le Fuse qui attire depuis plus de vingt ans de très bons DJ’s de la scène électro tant locaux qu’internationaux. Mais quelques nouveaux clubs ouvrent et offrent des nuits intéressantes :

Il y a d’abord Madame Moustache. Le club organise chaque semaine plusieurs rendez-vous, parfois précédées d’un concert.

A quelques pas de la Grand Place, il y a un très chouette club : le Zodiak. Le prix d’entrée est correct, le public sympa et la politique à l’entrée est amicale, favorisant ainsi une excellente atmosphère de découvertes et de fête.

Le C12 a très vite gagné une excellente réputation et est plutôt branché. Le club a une situation idéale : dans une galerie de la Gare Centrale, déjà une invitation à “triper” toute la nuit…

Plus récemment ouvert : le club La Cabane par le collectif et label Play Label qui nous fait danser sur des sonorités électro depuis quelques années sur un rooftop du centre ville. Ils ont trouvé un lieu à ouvrir dans la verte commune de Boitsfort.

Le Barrio, est un bar dans le quartier des Marolles qui a un espace pour des soirées assez cools aussi.

Le : le club dispose de deux salles, donc il peut y avoir deux soirées à l’ambiance très différente en fonction de l’étage. Certaines d’entre elles sont organisées par le Bazaar, d’autres le sont par d’autres organisateurs indépendants.

À noter que la Bodega, à Molenbeek, ou encore le Bazaar sont des lieux de locations pour promoteurs de soirées, et pas des clubs. Cela veut dire que l’on s’y rend parce que l’on sait exactement qu’il s’y déroule tel ou tel événement particulier.

BARS

La base des sorties, ce sont les cafés. C’est de toute façon là que commence la nuit, histoire de réunir les troupes. Les tenanciers l’ont bien compris et certains prévoient même un DJ ou un groupe de musiciens, histoire d’assurer l’ambiance musicale.

Centre

Certains cafés sont d’ailleurs “hybrides” et se transforment en véritable “club” en fonction de l’heure.

Je pense, à titre d’exemple, au Bonnefooi, dans le centre-ville. Ce sont des lieux avec une programmation musicale régulière et où il est possible de découvrir quasi tous les soirs — si pas de la semaine, en tout cas du (long) week-end — une ambiance particulière. A noter que l’ambiance et la qualité sont de pas mal plutôt en début de soirée. Tard, très tard… l’ambiance sans doute un peu glauque si tu n’est pas dans le même trip.

Je m’en voudrais de ne pas citer le Dali’s Bar qui offre — depuis de nombreuses années — une excellente sélection à tendance électro. Quand je fais visiter la Grand-Place et ses rues avoisinantes, j’insiste souvent sur le fait que le quartier est très touristique, que la plupart des adresses y sont à éviter à part quelques exceptions dont le Dali’s fait partie ! En gros à la petite rue des Bouchers : rien à manger, mais un chouette bar pour y boire en écoutant du bon son !

Si tu veux passer ta nuit à danser sur les tables, il faut te rendre au centre et tester Le Celtica (et sans doute ne pas avoir plus de 19 ans.. mais bon, pas de jugement).

Ne te fais pas piéger par le Club Clandestin, situé dans une petite rue du Sablon. Malgré le nom et sa situation géographique, cela n’a rien d’un club inconnu et introuvable pour les non initiés ! De manière générale, ce club attire un peu de tout au niveau clientèle (avec sans doute une prédominance pour les bobos de 30+) : cela dépend de la soirée organisée ou si c’est soir de concert.

À côté de ces bars hybrides, il existe des endroits qui mettent de temps en temps quelque chose sur pied, et donc cela vaut la peine de vérifier leur programme.

Bien qu’il y ait beaucoup de caberdouches partout dans la ville, la plupart des zones festives se situent dans trois communes :

Dans le quartier Saint-Géry, en sus du Bonnefooi qui n’est pas très loin de là, mon bar préféré est sans doute le Café Central (note que les sons peuvent parfois être surprenants vu qu’ils n’hésitent pas à explorer des genres musicaux variés et pas forcément ceux qui ameutent les foules). A visiter également : La Machine, qui accueille de nombreux concerts, y compris un jam groovy et jazzy. Et le Café Floréo semble aussi avoir toujours un truc de programmé.

C’est dans ce quartier que l’on trouve aussi le Lord Byron (dont je parle ci-dessous) et le légendaire Archiduc connu pour ses concerts de jazz depuis 1937, avec certaines périodes de son existence plus folles que d’autres, mais je pense que chaque génération de sorteurs peut y trouver son plaisir (et l’ancienne génération qui fréquentait l’endroit détester les changements !).

Quelques mots sur le “quartier flamand” : dans la rue Sainte Catherine le Bar des Amis et le Café Monk a ses habitués. Depuis peu, le Kafka a réouvert et se nomme à présent KFK Hope, en tout cas ça reste un bon endroit à visiter pour concerts et ambiance.

En partant de Sainte-Catherine, si l’on prend la rue de Flandre, pour se diriger vers la Canal, on y croise pas mal de cafés très sympas tels que le Roskam, le Daringman et au bout le Midpoint. Sur le trottoir opposé à ce dernier, faisant face au canal, le Café Walvis, propose parfois des événements musicaux. À quelques pas de là, le Kumiko peut également réjouir avec ses soirées et concerts.

Je cite également les cafés du quartier Saint-Jacques : il y a un peu de tout, mais c’est là que les principaux lieux de la scène LGBTQIA+ se trouvent (bien qu’il me semble que c’est la lettre “G” qui est la plus représentée que toutes les autres lettres…).

Ixelles

La commune est composée de plusieurs quartiers où il est possible de sortir. Entre autres le quartier du Châtelain (les mercredis), Plux (surtout les jeudis), Flagey (généralement un bon choix pour un vendredi, voire un jeudi ou d’autres soirs de la semaine s’il fait beau). Dans ce quartier, le Café Belga est sans doute le plus connu, et Le Pantin probablement le plus vieux du quartier. Mais le Flip, L’Amère à boire, le Murmure ou encore le Black Sheep trouve également leur public…

Et je m’en voudrais d’oublier de parler du quartier du Cimetière d’Ixelles, LE quartier des étudiants et donc bonne ambiance en semaine avec un choix de nombreux bars comme le Tavernier, le Waff, L’Atelier, le Guauguin et bien d’autres…

Saint-Gilles

Son cœur est sur le Parvis de Saint-Gilles… On y va plus pour boire un verre que pour faire la fête, mais il arrive qu’il y ait un Dj set au Café de la Maison du Peuple.  Il y a des soirées parfois festives, avec DJ au Café de la Pompe qui se trouve un peu plus haut (plus proche de l’Hôtel de Ville). La Vieille Chéchette est un cool bar associatif qui organise parfois des concerts et je vois passer pas mal de choses aussi de côté de Chez Mon Ex ou encore au Crix Café.

Beaucoup de soirées dans des bistrots se terminent bien avant celles en club, pourtant certains sont connus pour être des “after”, des coins où terminer la nuit après la tournée des grands-ducs, voire après une soirée.

Mais, à mon (humble) avis, le vrai cœur des soirées bruxelloises se déniche dans les “party concepts” organisés par des indépendants et la scène alternative…

SCENE ALTERNATIVE

La scène alternative a de nombreux lieux de sortie dans plusieurs communes bruxelloises, mais étrangement ce lieux se concentrent souvent aux alentours du canal.

Si tu prends une carte et que tu commences par Haren, tu trouveras là le Black Buddah. Il existe depuis des années, et vient de recevoir un subside qui devrait permettre de continuer ses activités pour quelques temps encore.. bonne nouvelle.  

Si tu marches ou pédales de là vers le Centre, tu arrives d’abord au niveau de Tours & Taxi. C’est là que tu as le Barlok : un grand hangar en bord de canal. Leur programme est souvent hybride : ça commence par des concerts,  il y a parfois une expo en cours en même temps. Quoi qu’il en soit, ça se termine assez tard et l’ambiance est plutôt punk. A noter que leur occupation est précaire, car le site qui comprend également la salle de concerts Magasin 4 et l’AlleeduKaai va être transformée en parc avec travaux prévus fin 2019. Cependant, le Magasin 4 devrait trouver refuge pendant la durée des travaux dans le quartier, avant de pouvoir revenir définitivement dans un bâtiment construit à cet effet dans le parc… Affaire à suivre d’ici 2023…

Continuons notre promenade, on marche vers Yser et on arrive place Sainctlette. C’est là que se situe le lieu dédié à la musique St Klet (cool jeu de mot entre le nom de la place et le klet bruxellois). Le collectif y organise quelques événements autour de la musique, des ateliers et parfois des soirées. C’est pas mal de les suivre aussi, c’est Mentality, car ils organisent des soirées dans d’autres lieux également.  

Si on traverse la place et la grosse avenue, nous voilà à 1000 Bruxelles, à la périphérie du centre ville. Tu vois rapidement le Petit Château et dans la rue qui longe le bâtiment se trouve Le Lac, qui commence à être bien réputé auprès de tout un tas de monde. Ils ouvrent leur porte pour des soirées de concerts, expos, boire un verre en général du mercredi au vendredi soir. A quelques encablures de là, sur le boulevard d’Ypres, des anciens du Lac ont fondé un nouveau lieu, “Un Peu” qui offre des événements en général le vendredi soir : concert dans la cave qui peut se prolonger gentiment…

Si tu retournes vers le canal et le traverse, te voilà à Molenbeek. Il y a là un “club” dans une cave qui s’appelle Chez Jacques. C’est un peu dur de suivre quand les événements y ont lieu car leur page n’a plus été mise à jour depuis 2014, mais je peux t’assurer qu’il y en a eu encore récemment.

Mais continuons encore notre promenade : en marchant vers le Mima, on tombe avant celui-ci sur le bâtiment occupé encore par le Collectif Au Quai. Bien qu’ils n’organisent plus de soirées eux-mêmes, ils continuent à ouvrir leur porte à d’autres collectifs de temps en temps.

Après l’écluse de Molenbeek, on découvre deux ponts mobiles : l’un pour piétons ‘le Pont de Gosselies” et l’autre qui très poétiquement bloque la circulation lorsqu’il est levé pour laisser passer des bateaux, le pont des Hospices. C’est dans les blocs de part et d’autres de ces ponts que l’on retrouve quelques espces de sorties de la scène alternative :

D’abord le Recyclart. Nouvellement installé dans un bâtiment industriel de la rue de Manchester en mode occupation temporaire… Le lieu a une chouette sale de concert/soirées, et avec le restau et la cour offre un endroit assez accueillant.

De l’autre côté du canal, on voit la façcade de l’Uzinne, qui est aussi une occupation temporaire et où peut se dérouler des soirées de temps en temps. Très rapidement, vu que je suis dans le quartier, je citerai des endroits dont la temporalité touche à sa fin : Decor Atelier, qui est avant tout l’atelier d’une scénographe mais qui reçoit l’un ou l’autre collectif afin de les laisser organiser une soirée.

Le second lieu qui touche à sa fin est la Brasserie Atlas, sur le territoire d’Anderlecht. Habité par une petite bande d’étudiants, on y trouve des concerts, festivals, expos.. mais jamais trop tard histoire de pas se griller avec les voisins.

Puisque nous sommes arrives à Anderlecht, on repasse sur l’autre rive, et à quelques rues, on trouve une occupation temporaire de plus longue durée : le Studio City Gate, dont l’une ou l’autre association ou collectif qui y est hébergé peut potentiellement organiser une soirée. C’est là par exemple que se trouve les nouveaux quartiers de Volta une association qui offre des espaces de répétitions aux musiciens et qui organisent parfois des concerts. Le nom du lieu leur vient de leur occupation précédente dans un bâtiment de la rue du même nom à Ixelles…

Si tu es à Anderlecht durant l’été, tu as du entendre parler de De Koer. Ils ont commencé leur projet festif (entre concerts, boire un verre et organisation d’activités pour petits et grands) dans la cour de l’Académie des beaux-arts (néerlandophone) de la commune/ Pour l’été 2019, ils seront sur la place de la Vaillance, ce qui devrait leur donner une meilleure visibilité auprès du public anderlechtois. Et il semblerait qu’un subside ait été accordé afin que le groupe derrière De Koer puisse créer une salle pour faire la fête dans la cave de l’Académie… Affaire à suivre, donc…

Recyclart n’est pas qu’un club car l’association a de nombreuses missions qui vont bien au-delà de la vie nocturne… Mais quand ils font une soirée c’est une superbe endroit où se rendre, surtout depuis leur déménagement à Molenbeek dans une occupation temporaire. Il semble que le public suive et que le lieu a de quoi offrir de très beaux souvenirs de fêtes…

Puisque je parle de Molenbeek, cela vaut la peine de mentionner l’Uzinne, également dans un lieu temporaire à seulement quelques mètres du Recyclart. Et si tu continues ta route depuis cette partie là du canal en direction d’Yser, tu trouveras le “club” Chez Jacques. C’est un peu dur de suivre quand les événements y ont lieu car leur page n’a plus été mise à jour depuis 2014, mais je peux t’assurer qu’il y en a eu encore récemment.

A ce niveau-là, mais de l’autre côté du Canal, c’est techniquement déjà le centre ville et c’est en tout cas là que tu trouveras Le Lac . Et depuis peu, certains membres du collectif derrière Le Lac ont ouvert leur propre (et plus petit) lieu qui se nomme “Un Peu” et qui n’est pas très loin de leur ancienne base.

Il se passe également des choses du côté d’Anderlecht :  avec la Brasserie Atlas (en occupation temporaire avant travaux qui vont débuter bientôt) ou au Studio City Gate, également occupation temporaire mais plus officielle et l’on devrait pouvoir profiter du lieu (et des nombreuses initiatives qui y ont leur espace) durant encore quelques années.

CONCEPTS PARTIES

Un groupe de personnes décident de se lancer ensemble dans l’organisation d’une soirée thématique. Ils ont une idée à peu près précise en tête : généralement l’envie de passer un certain type musical qu’ils apprécient et dont ils regrettent l’absence dans le paysage noctambule bruxellois. Parfois, l’objectif est d’offrir une expérience alliant la (bonne) musique à l’art….

La soirée, une fois définie, sera tiendra sur base régulière : une fois par semaine (possible uniquement si l’organisateur s’associe avec un club), une fois par mois, par trimestre ou par an.

Le lieu dépendra de l’idée, des finances et des relations de l’organisateur : soit toujours au même endroit, soit le concept inclura le fait de déménager à chaque fois, à moins que le déménagement ne soit forcé par les circonstances.

Parmi les plus connues et réputées, citons Under My Garage, Leftorium, Anti Tapas, Strictly Niceness, Los Ninos, Zukunft, Catclub, Opus, Last Days Of,  Giraffes & Penguins, les soirées organisées par le label Global Hybrid Records, celles du collectif Leaving living Dakota et beaucoup d’autres encore….

Il y a bien sûr beaucoup d’autres styles de soirées et pour tous les goûts : si tu aimes les clubs “VIP”, alors essaye les soirées Just A Night ou Les Folies Bourgeoises et si tu aimes sortir dans la communauté LGBTQIA+ tu devrais sans doute adorer les soirées Dansez-vous Français, les soirées Bénédictions au C12 ou encore les Gay Haze qui sont très inclusives, ou, sur la scène alternative les soirées Chaudière.

Et si tu es un oiseau de nuit qui ne peut pas se décider à aller dormir, tu devrais terminer à Non Peut-être.

D’AUTRES IDÉES

La veille d’un jour de fête, il y aura certainement plusieurs soirées thématiques… Et si en plus l’organisateur trouve un emplacement inédit, un squat par exemple, c’est encore plus sympa.

Parmi les organisateurs de soirées, citons aussi des associations sans but lucratif : en général, l’offre consiste en un dîner, un concert, une animation et cela peut se terminer par un DJ set… La différence par rapport aux organisateurs de soirée, c’est que l’accent est ici plutôt mis sur la rencontre entre les gens. L’offre musicale y est donc secondaire.

Comme tu le constates sans doute, les sorties se passent principalement dans l’axe Centre-Ixelles-Saint-Gilles,  surtout pour les bars (et les clubs du centre-ville). Les organisateurs indépendants trouvent quant à eux plus facilement de bonnes salles du côté de Saint-Josse, Anderlecht ou Molenbeek.

Il faut bien admettre qu’il est rare est de trouver une soirée à Evere, Jette ou Ganshoren, mais cela s’est déjà vu. Ou encore à Uccle (il y a là-bas un squat qui s’appelle Leskiv mais difficile d’être au courant du moment où un truc se passe).

Si tu cherches où sortir au coeur de l’été, je te conseille les fêtes en plein air (qui ne se prolonge pas jusqu’au coeur de la nuit cependant).

Enfin, des soirées sont organisées ponctuellement dans le cadre d’un événement : festival, exposition, sortie d’un nouvel album par un label indépendant.

Mais je dis ça pour te compliquer un peu les choses et t’obliger à revenir lire l’agenda de la semaine quand tu prévois une sortie…

Et si tout ce qui a trait à la nuit te passionne et que tu désires en savoir plus et même faire du lobby à ce sujet, regardes un peu les activités et les publications du groupe de réflexion et d’action 24H Brussels.

Yelyam

Photo de couverture : Stencil graffiti “I’m Dirty Let’s Party” – Berlin, Juillet 2013